lundi 5 juillet 1999
Villafranca del Bierzo (León/Castilla y León) - Hospital da Condesa (Lugo/Galicia)
maison pré-romaine d’O Cebreiro
Beaucoup de pluie sur la route.
A l’arrivée je me retrouve sur les « Champs-Elysées », les
« pèlerins » débarquent par autocars entiers. Ils étaient 400 la veille pour un refuge de 80 places.
Nous décidons de continuer jusqu'au refuge suivant. Trop tard, il est complet nous camperons à 13 dans le salon et à 3 dans la cuisine.
mardi 6 juillet 1999
Hospital da Condesa (Lugo/Galicia) - Samos (Lugo/Galicia)
monasterio de San Julian de Samos
avec Ricardo
Magnifique journée, avec un
début dans le brouillard.
Je choisis la route sud qui ne passe pas par
Sarria mais par le magnifique monastère de Samos.
A l’arrivée, la
première préoccupation de nos hôtes est
notre état de santé.
Etant arrivé avant
l’ouverture de l’auberge, ils gardent mon sac
à dos dans un garage.
Au
dîner Marie-Madeleine souhaitant de la moutarde et ne
connaissant
pas le mot en espagnol demande à Ricardode l'aider,
à
partir du mot en anglais et d’une explication sur
l’usage
que l’on peut faire de ce produit. N'arrivant pas
à
conceptualiser ce que cela peut être, Steffen pour
l’aider
cite Mathieu, chapitre 17... et cela a fonctionné.
chapelle mozárabe del Ciprès de Samos
mercredi 7 juillet 1999
Samos (Lugo/Galicia) - Portomarín (Lugo/Galicia)
Me sentant encore plus mal à l'aise au milieu de tout ce monde que les autres jours, à 19h30, je repars pour une étape de nuit dont la durée est indéterminée.
Les bruits du Chemin colportent que 400 pèlerins couchent à O Cebreiro tous les soirs et ils seraient 1.000 à Roncesvalles !
Au bout de 15km dans un petit village, j'aperçois un bar encore ouvert, je le dépasse puis reviens sur mes pas. J'y rencontre un Français et son beau-frère Espagnol qui vont dormir dans une grange mise à leur disposition par les patrons du bar. Je résiste à la grange mais partage avec plaisir leur repas.
A Palas de Rei, je me laisse dire qu'il reste de la place à la salle des sports, je résiste encore une fois.
Toujours à Palas de Rei, ayant voulu prendre un raccourci à travers les rues de la ville, je m'égare et perds ainsi une heure.
